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JMD - Liouba
05:03
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Liouba B.Gratpanche 20/12/2000
Aux jours sombres où tout gèle
Il me revient parfois
Un air qui me rappelle
La Russie d’autrefois…
Quelques feuillets pêle-mêle
La neige sur les toits…
Pages blanches où se mêlent
Ces mots venus du froid.
Ils me donnent des nouvelles,
Aux nuits de désarroi
Quand vacille ma chandelle
Quand je doute de moi.
Petite mère-noël
Tu fonds entre mes doigts
Com’la neige qui constelle
Les yeux des enfants rois.
Des guirlandes irréelles
Scintillent tout comme toi
Dans mes nuits les plus belles
Tu reviens chaque fois.
Dans ce décor de gel
Pour me chauffer je crois,
Petite fée au ciel
Tu fais feu de tous bois.
Dans la vie éternelle
Y’en a qui ont la foi,
Pour moi la vie c’est elle
C’est en elle que je crois…
Reprendre couplet 1
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2. |
JMD - Près d'chez Marcel
03:57
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Près d’chez Marcel
Près d’chez marcel, boulevard Raspail
Il est assis sur le trottoir
Il a donné sa vieille médaille
Pour un peu d’soupe et du pain noir
Dans sa main droite une enveloppe
Avec trois lignes et un peu d’fric
Dernier message de sa salope
Qui vient d’partir aux Amériques
A la lèvre un dernier mégot
Roulé dans du papier journal
Qui lui rappelle les soirs de bal
Où il se payait des goldos.
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3. |
JMD - Le jardinier
03:04
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Le jardinier.
J’arrosais la mandragore
Et j’ me sentais le plus fort
Je me trouvais le plus beau
Fort de mon côté cabot
J’avais rien à redouter
Jamais je n’aurais douté
J’étais convaincu certain,
D’avoir en main mon destin
J’parlais com’ un prophète
Ma vie serait une fête
Dont vous seriez les forains
Vraiment je doutais de rien
J’arrosais la Mandragore
Et tout poussait sans effort
Et puis tout se fit sombre
Mon corps fit comme une ombre
Sur une fleur qui en mourût
Ramper je l’aurais pas cru
Par terre on m’a ramassé
De ma vie j’en eu assez
J’appris que pour faire grandir
Les fleurs et les embellir
Ben…en plus de les semer
Fallait aussi les aimer
J’arrosais la mandragore
Et j’ me sentais le plus fort….
J’arrosais la mandragore
Et j’ me sentais le plus fort….
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4. |
JMD - La nuit
04:21
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LA NUIT.
La nuit tout nous paraît moins moche
La nuit tout nous paraît plus proche
Si tu tends la main pour des prunes
Tu tends un bras, tu ramènes la lune.
Même quand tu retournes tes poches
Et même quand t’as les pétoches
Si tu n’as rien d’autre comme fortune
Q’un vieux sac et quelques brunes
Que t’aies fait bonne ou mauvaise pioche
L’ombre et la bougie te font leur cinoche
Une féerie pour pas même une thune
Alors tends le bras et ramènes la lune
La nuit, tout nous paraît si proche
Rat d’hôtel ou à la cloche,
Un vieux copain sans rage aucune,
Tends ses deux bras vers la lune…
La nuit je te sens plus proche,
Auprès de toi tout me paraît moins moche,
Tu as dans les yeux des perles de lune,
Ton regard, c’est ma fortune…
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5. |
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Un blues pour un spleen.
Il a l’ gosier sec et le ventre vide
Tout est clean, impec’, dans sa piaule humide
Mais y’a d’ l’eau dans l’gaz, ça tourne pas droit
Le réchaud est naze, il a un peu froid…
Il a le cœur sec et les yeux humides
Mais faut faire avec, pas lâcher la bride…
Il prend sa guitare, celle qui le câline
Un air au hasard, un blues pour un spleen
Y’a des fantômes, chez lui, surtout le soir
Il est com’ un môme, qui a peur dans le noir
Quand on est tout seul, comme ça on chante
Le blues à pleine gueule, le spleen et l’attente…
C’est pas un pauv’mec, qui tourne à vide
Il gagne son beefsteak, loin des coins sordides
Y’a de la lumière partout où il va
Y’a de la lumière partout où il va…
Et dans sa maison, on partage le pain
Et puis les chansons qui parlent des copains
Des filles qu’il a aimé, d’amours inassouvis,
Comme des fleurs semées le long des rues de sa vie
Maintenant le mec, est bouffé par les rides
Il est vieux, tout sec, mais son cœur n’est pas vide
Sa voix éraillée, trois accords de blues
Sonnent sans dérailler : « I ‘ll never be able to lose »
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6. |
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Le bonhomme en couleur
C’est un petit bonhomme en noir et blanc
Il va, loin des chemins, loin des machins
On le voit parfois, le bonhomme en pleur
Dans les arcs en ciel et les champs de fleurs
Dans les boîtes de crayons à dessein
On l’aurait mêm’vu et ça se pourrait bien
Se jeter dans le bleu de nos yeux
On l’aurait mêm’vu et ça m’étonne pas
Se mettre à l’eau un jour qu’elle était bleue
Pour ces îles d’où on ne revient pas
Passez le bonjour à Paul, à Emile ou Victor
Aux marquises, aux marquis, qui sais-je encor’
Loin des chemins, loin des machines
Les petits bonshommes ont meilleure mine
Loin des machins, loin des chemines
Les petits bonshommes ont meilleure mine
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7. |
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8. |
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La belle Hélène. (Marc Arditti)
Am E
Je l’avais tout au fond du cœur
E7 Am
Et d’ mes vingt ans pour mon malheur
E
Quand elle chantait sans hésiter
E7 Am
La croix même’ j’ me serais trimballé
Dans mon paradis j’ lui avais
Réservé près de moi un’ place de choix
Pour ses beaux yeux sans doute j’aurais
Au premier v’ nu refilé mon âme ( r)
Refrain :
E Am G7
Et pourtant, elle est partie, elle est partie
C F C
Celle que j’aime, la belle Hélène, la belle Hélène
G7 C
Elle st partie sans m’ dire un mot
E Am
Et moi je vais…me foutre à l’eau.
Je délirais dans mon calvaire
Après avoir noyé ma peine
Dans les bistrots des alentours
Je me raconte mon histoire d’amour.
Lorsqu’elle m’emm’nait dans les nuages
J’avais pas besoin de retour
Tell’ ment qu’elle soignait le décollage
Moi je croyais qu’ ça durerait toujours (r)
Elle me faisait un rab’ de p’tits plats
Avec la tendresse elle me foutait
Pour trois fois rien l’amour en boîte
Pour tout le temps moi j’ le gardais
C’est elle aussi qui m’écoutait
Quand s’en venait la mélancolie
Sans que je n’ai rien à demander
C’est elle qui savait me consoler ( r)
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9. |
JMD - A une inconnue
04:42
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A une inconnue
Tu sors jamais le samedi soir
Tu ne vas pas au cinéma
Tu restes là, comme ça
A faire un monde où tu t’égares
Tu fais pas gaffe au temps qui va
Aux gars qui s’retournent quand tu passes
T’as d’la misère quand tu chiales
Un p’tit bout d’bonheur par mégarde
Y’a d’la musique dans tes gamelles
Quand tu fais la soupe populaire
Quand t’as l’sourire aufond du cœur
T’es ma sirène, t’es mon bonheur
Je t’ai suivie sur les chemins
Je t’ai attendue bien des soirs
Sous cette lanterne illusoire
Tu ne m’a pas tendu la main
Et tu m’aurais sûrement gardé
Toi que j’eusse aimé ma compagne
Si j’avais pu te rencontrer
Ailleurs que nulle part…
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10. |
JMD - Nuit bleue
03:14
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NUITS BLEUES
Une ombre fugace
Qui passe sous la pluie
Quand la lune déplace
Ses nuages bleus de nuit
Quelqu'un me regarde
Par le carreau mouillé
Quelqu'un qui retarde
Des instants oubliés
Je sais que c’était toi
Je me souviens encor’
Je sais que c’était toi
Où la form’ de ton corps.
Quelqu'un que je regard’
Enfant émerveillé
Quelqu’un que je retard’
les yeux ensommeillés
Il y avait du vent
Il ne faisait pas froid
Je te revois souvent
Par le carreau étroit
Nuits noires et venteuses
L’automne me faisait peur
Les histoires menteuses
Je les laisse aux conteurs
Il pleut de la lumière
Le soleil devient bleu
Pas besoin de prière
Le ciel fait ce qu’il peut…
Je sais que c’était toi
Je me souviens encor’
Je sais que c’était toi
Et je me sens plus fort.
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11. |
JMD - Emergence
05:57
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Emergence
La blafarde clarté
D’un monde qui s’estompe
S’efface dans la fumée
Et tu tombes et tu tombes
Dans une autre dimension
Une lumière nouvelle
Des étoiles par million
Une nuit irréelle, intemporelle
Et tu prends soudain
Comme de l’altitude
Tu ouvres tes yeux et tes mains
Et la certitude
Alors te submerge
Une douce chaleur
Réchauffe ton cœur
Et enfin tu émerges
Et sur la berge là-bas
Elle est là qui t’attend
Qui te tend les bras
Depuis si longtemps
Elle se tend vers toi, vers toi…
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12. |
JMD - Le revenant
02:47
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LE REVENANT
C'était mon vieux copain
C'était mon frère
I1 est parti par un chemin
Sombre et désert
Et seule l'ombre de ce vaurien
Suivait derrière
Il le disait, c'est mon destin
"y'a rien à faire"
Une guitare pleure au loin
Ecoutez c'est mon frère
Une carabine tonne au lointain
Au-delà du désert
Alors tremblez gens de bien
Dites vos prières
Car c'est mon frère qui revient
Qui revient de l'enfer
S'enfuir de là bas nul n'y parvient
C'est une grande misère
Le diable tremble lui même
Et ne peut rien pour vous,
Car c'est mon frère
Braves gens, qui revient
Parmi nous, parmi nous…
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