1. |
JMD - Françoise
04:01
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Françoise impressions
Point d'exclamation, retour à la ligne
Sous son vieux chapeau il reste digne
Il veut du calme et surtout du silence I
l te veut toi, ton ombre, ton absence
refrain:
Le clapotis de l'eau et le vin au frais
Le ver à l'hameçon que la carpe effraie
Le rire des ses copains au bord de l'Oise
Le sourire farouche de la p'tite Françoise
Des souv'nirs qui lui remontent à la gorge
Les métallos et puis les gars des forges
Le patron à genou devant le brûlot
Et ce poisson trop gros qu'il remet à l'eau
Un quatorze Juillet, un feu d'artifice
La Françoise radieuse et fière de ses fils
Et sa photo et sa belle robe blanche
Il essuie ses yeux d'un revers de manche
Le clapotis de l'eau et le vin au frai
Le vers à l'hameçon que la carpe effraie
Il y a des pêcheurs au bord de l'Oise
Il y a des pêcheurs au bord de l'Oise...
Point d'exclamation, retour à la ligne
Sous son vieux chapeau il reste digne
Il veut du calme et surtout du silence
Il te veut toi, ton ombre, ton absence
Françoise.
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2. |
JMD - La belle hélène
04:18
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La belle Hélène. (Marc Arditti)
Am E
Je l’avais tout au fond du cœur
E7 Am
Et d’ mes vingt ans pour mon malheur
E
Quand elle chantait sans hésiter
E7 Am
La croix même’ j’ me serais trimballé
Dans mon paradis j’ lui avais
Réservé près de moi un’ place de choix
Pour ses beaux yeux sans doute j’aurais
Au premier v’ nu refilé mon âme ( r)
Refrain :
E Am G7
Et pourtant, elle est partie, elle est partie
C F C
Celle que j’aime, la belle Hélène, la belle Hélène
G7 C
Elle st partie sans m’ dire un mot
E Am
Et moi je vais…me foutre à l’eau.
Je délirais dans mon calvaire
Après avoir noyé ma peine
Dans les bistrots des alentours
Je me raconte mon histoire d’amour.
Lorsqu’elle m’emm’nait dans les nuages
J’avais pas besoin de retour
Tell’ ment qu’elle soignait le décollage
Moi je croyais qu’ ça durerait toujours (r)
Elle me faisait un rab’ de p’tits plats
Avec la tendresse elle me foutait
Pour trois fois rien l’amour en boîte
Pour tout le temps moi j’ le gardais
C’est elle aussi qui m’écoutait
Quand s’en venait la mélancolie
Sans que je n’ai rien à demander
C’est elle qui savait me consoler ( r)
Elle était venue chez moi sonner
Avec son sac et ses paniers
Comme ma porte est toujours ouverte
Je m’ souviens d’ lui avoir dit d’ faire
Comme chez elle et puis
On s’est aimé cent mille nuits
Et le printemps à ma fenêtre
Fleurissait même en hiver (r )
Mais si elle entend cette chanson
Je veux qu’elle sache qu’elle peut s’ ramener
Quand elle voudra dans ma maison
J’ lui ai mis le bonheur de côté
Peut-être bien que ce sera là-haut
Mais je prendrais le temps qu’il faut
Car quelques fois disait le poète
Il faut bien rêver aux jours de fête…
Et demain … Elle sera là, elle sera là
Celle que j’aime, la belle Hélène, la belle Hélène
Elle reviendra me dire un mot,
Me tendre la main, m’ sortir de l’eau
Me tendre la main, m’ sortir de l’eau
Me tendre la main, m’ sortir de l’eau.
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3. |
JMD - Près d'chez Marcel
03:58
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Près d’chez Marcel
Près d’chez marcel, boulevard Raspail
Il est assis sur le trottoir
Il a donné sa vieille médaille
Pour un peu d’soupe et du pain noir
Dans sa main droite une enveloppe
Avec trois lignes et un peu d’fric
Dernier message de sa salope
Qui vient d’partir aux Amériques
A la lèvre un dernier mégot
Roulé dans du papier journal
Qui lui rappelle les soirs de bal
Où il se payait des goldos.
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4. |
JMD - Nuits bleues
03:14
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NUITS BLEUES
Une ombre fugace
Qui passe sous la pluie
Quand la lune déplace
Ses nuages bleus de nuit
Quelqu'un me regarde
Par le carreau mouillé
Quelqu'un qui retarde
Des instants oubliés
Je sais que c’était toi
Je me souviens encor’
Je sais que c’était toi
Où la form’ de ton corps.
Quelqu'un que je regard’
Enfant émerveillé
Quelqu’un que je retard’
les yeux ensommeillés
Il y avait du vent
Il ne faisait pas froid
Je te revois souvent
Par le carreau étroit
Nuits noires et venteuses
L’automne me faisait peur
Les histoires menteuses
Je les laisse aux conteurs
Il pleut de la lumière
Le soleil devient bleu
Pas besoin de prière
Le ciel fait ce qu’il peut…
Je sais que c’était toi
Je me souviens encor’
Je sais que c’était toi
Et je me sens plus fort.
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5. |
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LES POETES (les petits mots d'amour)
Les poètes en règle générale
Habitent au ciel sous les toits
Un bric-à-brac original
Où le courrier ne parvient pas
Le facteur ne fait pas de détour
Ne porte pas à domicile
Les petits mots d'amour
Qui rendent la vie moins difficile
Les poètes logent une chambre
Où ils s'abritent l'hiver venu
Quand descend le froid de décembre
Avec le spleen au bout de la rue
Sur la table, il y a du pain
Il y a du vin, il y a un verre
C'est tout ce dont ils ont besoin
C'est tout ce qu'ils espèrent
Ils rentrent tard parfois le soir
De leur tournée dans les cafés
Et se cramponnent dans le noir
A la rampe et à l'escalier
Couchés, ils dorment tout habillés
Et dans la nuit à travers la cloison
On les entend ronfler
Comme un seul homme, à l'unisson
Les poètes en règle générale
Habitent au ciel sous les toits
Un bric-à-brac original
Où le courrier ne parvient pas
Le facteur ne fait pas de détour
Ne porte pas à domicile
Les petits mots d'amour
Qui rendent la vie moins difficile
Michel ARDITTI
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6. |
JMD - Février
02:01
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7. |
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Un blues pour un spleen.
Il a l’ gosier sec et le ventre vide
Tout est clean, impec’, dans sa piaule humide
Mais y’a d’ l’eau dans l’gaz, ça tourne pas droit
Le réchaud est naze, il a un peu froid…
Il a le cœur sec et les yeux humides
Mais faut faire avec, pas lâcher la bride…
Il prend sa guitare, celle qui le câline
Un air au hasard, un blues pour un spleen
Y’a des fantômes, chez lui, surtout le soir
Il est com’ un môme, qui a peur dans le noir
Quand on est tout seul, comme ça on chante
Le blues à pleine gueule, le spleen et l’attente…
C’est pas un pauv’mec, qui tourne à vide
Il gagne son beefsteak, loin des coins sordides
Y’a de la lumière partout où il va
Y’a de la lumière partout où il va…
Et dans sa maison, on partage le pain
Et puis les chansons qui parlent des copains
Des filles qu’il a aimé, d’amours inassouvis,
Comme des fleurs semées le long des rues de sa vie
Maintenant le mec, est bouffé par les rides
Il est vieux, tout sec, mais son cœur n’est pas vide
Sa voix éraillée, trois accords de blues
Sonnent sans dérailler : « I ‘ll never be able to lose »
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