1. |
JMD - Pose ton sac
03:41
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Pose ton sac
Tu prendras un p’tit chemin
Tu te prendras par la main
Tu buteras dans les cailloux
Tu écorcheras tes genoux
Tu écorcheras ton cœur
Et tu retiendras tes pleurs
La route sera difficile
Les lendemains imbéciles
Refrain :
Pose ton sac
Ton cœur en vrac
Ferme les yeux
Respire un peu 2x
Si tu as le cœur lourd
Envie de faire demi-tour
Envie de tout foutre en l’air
De tout envoyer parterre
Tu retrouveras les copains
La table, le pain et le vin
Le feu dans l’âtre, les chansons
Qu’on chantait à l’unisson.
Pose ton sac
Ton cœur en vrac
Ferme les yeux
Respire un peu 2x
Les chats jouent les flegmatiques
Leurs histoires sont fantastiques
Les guitares jouent cabossées
Mais toujours bien accordées
Si tu as le cœur lourd
Alors viens faire un tour
Viens t’envoyer en l’air
Viens t’enrouler parterre
Pose ton sac
Ton cœur en vrac
Ferme les yeux
Respire un peu 2x
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2. |
JMD - La maison
03:34
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La maison
La maison s’est envolée aujourd’hui
On s’est regardés puis on s’est enfuis
Chacun de son côté comme des voleurs
On a vendu tout ce qu’on avait dans le cœur
Nos plus belles années, notre jeunesse
Nos amours d’enfant et les jours de liesse
Les sapins, la p’tite crèche en papier
Et tous les joujous de noël parmillés
Tout s’est envolé dans un ouragan
On s’était accrochés aux murs pourtant
On voulait encore la tenir, encore
La retenir encore, encore plus fort
Et pis non, tout à été emporté
Les soleils d’hiver et les nuits d’été
Même l’ombre de notre chat s’est enfuie
J’ai cru la voir détaler sous la pluie
Je n’ai rien voulu comprendre ce soir
J’ai bu ma bouteille tout seul dans le noir
J’ai écouté les chansons de mon pote
Et j’ai écrit ces lignes le cœur en pelote
La maison où on a grandi est vendue
A des amoureux alors rien n’est perdu
Vive les sapins, les crèches en papier
Et vive les joujous de noël parmillés
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3. |
JMD - Automne
04:29
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Automne
Printemps, bourgeons, roses, pétales
Il n’est pas de saison fatale
Quelques lettres d’amour, feuilles mortes
Vents, vents, vents, grattements à ma porte
Que viennent l’hiver et le gel
Que viennent les glaces et le sel
Printemps, bourgeons, roses, pétales
Il n’est pas de saison fatale
Ce soir la ville est féerique
Comme toi elle est magnifique
Regardes, regardes comme elle brille
Mon amour, ma petite fille
Printemps, bourgeons, roses, pétales
Il n’est pas de saison fatale.
Ce soir on dort à Rochechouart…
C’est sûr y’a mieux comme dortoir
Tu sais, j’ai encore des copains
Du temps qu’on était galopins…
Printemps, bourgeons, roses, pétales
Il n’est pas de saison fatale.
Ils chantent, ils jouent de la guitare
Ils boivent beaucoup jusque très tard
Ils seront un peu ta famille
Désormais ma petite fille
Printemps, bourgeons, roses, pétales
Il n’est pas de saison fatale.
Ils chantent, ils jouent de la guitare
Ils boivent beaucoup jusque très tard
Et ce seront eux ta famille
Désormais ma petite fille
Printemps, bourgeons, roses, pétales
Il n’est pas de saison fatale
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4. |
JMD - Vacances
04:58
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Le quatre heure
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Puis il ya les jeux interdits
Les oiseaux qu’on enterre
Et on reste tout étourdi
Et on s’allonge parterre
Comme si on avait été
Touché par une vraie balle
On tombe un beau soir d’été
Tué par les visages pâles
On ne peut plus se relever
Faut rester les bras en croix
On ne peut plus être sauvé
On est bien mort, on le croit
Le ciel se met à l’orage
Maman crie pour le quatre heure
Je ne connais plus mon âge
Ce n’est pas encore mon heure
Océan bikini
Tu sais ce que j’espère ?
Voir l’aut’côté de la terre
Voir des filles en bikini
Et l’océan infini
A la plage je m’éclate
Est-ce que la terre est plate ?
C’est quoi l’eau de l’océan ?
C’est des larmes de géant ?
Sûrement…
Si on va au bout du monde
Est-ce que quelqu’un nous gronde ?
Si on voit quelque chose
Si on y va, si on ose…
On crie : « les enfants à table ! »
J’ démoli mon château d’sable
Paraît que la terre est ronde
Depuis que le monde est monde.
C’est comm’ça, c’est pas marrant
C’est ce que disent tous les parents
Moi j’aime les filles en bikini
Et l’océan infini…………….
…………………………….. .
Le ciel se met à l’orage
Maman crie pour le quatre heure
Je ne connais plus mon âge
Ce n’est pas encore mon heure
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5. |
JMD - Souvenir
04:04
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Souvenir,
Deux chats, des coussins, une guitare à cinq heures du matin,
C'est tout ce qu'il me reste de cette fête.
Le bois dans la cheminée n'en fini pas de se consumer,
C'est tout ce qu'il me reste de cette fête.
Et puis tu n'es pas partie, tu m'as parlé de ta vie,
De tes enfants de ton ennui, de ton mari…
Un peu d'ivresse, de gros câlins,
Un peu partout des bouteilles de vin,
C'est tout ce qu'il me reste de cette fête.
Le feu depuis longtemps est mort,
Il fait un peu froid dehors,
Il est grand temps de rentrer,
De se coucher.
Deux chats, des coussins, une guitare à cinq heures du matin,
C'est tout ce qu'il me reste de cette fête.
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6. |
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J’écoute s’il pleut
L’heure est venue où se fripent les tendres pétales
L’heure est venue où les vains regrets s’installent
Sur le cuir tanné de ma vieille cuirasse
Se dessinent déjà de sombres crevasses
Je monte tout droit vers le nord et la frontière
Ma douce, ma vieille guitare en bandoulière
J’écoute s’il pleut, je me souviens de notre histoire
J’écoute s’il pleut, les pieds dans l’eau, près de Luzoir
Et puis je reprends mon chemin à travers champs
Les animaux m’accompagnent jusqu’au couchant
Je me fais un lit de paille sous un vieil orme
Quelques oiseaux chantent pour que je m’endorme
Au matin tout a changé, il y’a du monde
Autour de moi des enfants font comme une ronde
J’écoute s’il pleut, je me souviens de notre histoire
J’écoute s’il pleut, les pieds dans l’eau, près de Luzoir
Maintenant je n’ai plus rien, je n’ai plus personne
Mais je suis bien, je suis léger, la route est bonne
Plus rien ne me pèse, plus rien ne m’encombre
Il y a du soleil, c’est drôle je n’ai plus d’ombre
Mais je sens le doux parfum d’un nouveau printemps
Je revois en rêve celle que j’aimais tant et tant
J’écoute s’il pleut, je me souviens de notre histoire
J’écoute s’il pleut, les pieds dans l’eau, près de Luzoir
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7. |
JMD - Salle 101
04:02
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Salle cent un
J’ai marché en aveugle dans les labours
J’ai croisé une troupe que suivait un tambour
Une milice de fantômes en costume
Je me suis caché dans les bancs de brume
Je me suis réveillé dans la salle cent un
Je suis monté dans le train des damnés
J’ai vu le visage de l’homme profané
Dans la nuit, le brouillard je me suis fondu
J’ai fui et puis je me suis perdu
J’ai mangé les rats de la salle cent un
Je me suis vu en face et j’ai crié en vain
J’avais les mains et les pieds entravés
Et je me voyais par mes yeux crevés
Je me suis réveillé dans la salle cent un
J’ai su qu’on avait brûlé ma mémoire
Qu’il ne restera (plus) rien de cette histoire
Alors que tombe la nuit de l’errance
La nuit noire et glacée de l’ignorance
Je me réveille, je suis dans la salle cent un
Je me réveille, je suis dans la salle
Je me réveille, je suis dans
Je me réveille, je suis
Je me réveille, je suis.
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8. |
JMD - La petite ombre
03:41
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La petite ombre
C’était l’ombre de rien
Même pas l’ombre d’un chien
Une petite ombre qui est passée
Comme le feu-follet fugace et
Un rien de mélancolie
Passe avec l’ombre jolie
Quand elle sort de la pénombre
Elle illumine tes yeux sombres
Cette petite ombre qui passe
Qui ne laisse de trace
Que celle d’une larme
C’est une ombre qui me désarme
Une larme de tes yeux sombres
Sur ton visage une petite ombre
Laisse la place à la lumière
Laisse sa place à ta lumière
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