1. |
La vie duraille
03:48
|
|||
La vie duraille
J’aurais pu éviter bien des ennuis
Si je n’avais pas pris le train de nuit
J’aurais continué ma vie sans histoire
Avec mes bouteilles et ma guitare
Refrain:
Quand je vois des gares, des trains, des rails
J’me mords les doigts et toute ma vie déraille
C’est la vie du rail
La vie duraille
Comme si elle attendait depuis toujours
Que je prenne mon ticket pour faire un tour
Que je monte en marche pour sa folie
Je suis monté, elle était si jolie
Au fond du wagon elle me regardait
Mon ticket en poche, d’elle je m’approchai
Compostage obligatoire ou l’amende
J’ai composté, lui ai fait ma demande
Et puis vînt le p’tit train-train quotidien
Le p’tit train-train morose qui vous tue bien
Si e pericoloso sporgersi
Elle a sauté en marche sans un cri
C’est vrai que je l’avais un peu poussé
Enfin, c’est ce qu’un témoin a raconté
Moi je n’sais plus, elle était trop jolie
Et j’ la regrette encore ma p’tite folie
Refrain final :
Quand je vois des gares, des trains, des rails
En rêve de ma prison je me taille
C’est la vie duraille
C’est la vie…La vie duraille
|
||||
2. |
Paris
03:07
|
|||
3. |
Nuit
03:17
|
|||
Nuit
La dame aux étoiles si fragiles
Avec un soupir infini
M’a regardé venir ce soir
Elle était vêtue de noir
Une fière mélancolie
Emanait de son parfum
Comme une larme de tristesse
Une solitude sans tendresse
Quand frémit le matin
Si frêle et si timide
Et si belle en ce style
Une femme qu’on aime
Et qu’on chérit de suite
Sans alcool navrant
Sans zèle de parole
Un semblant de caresse sur son corps
Et vous lui ressemblez si chaste et si pudique
Hélas ! pourtant bien des fois possédée
Aussi dans vos atours de veuve mélancolique
Il me semble que vous pleurez, que vous pleurez.
|
||||
4. |
One man show
06:08
|
|||
One man show
Sur la guitare usée
Aux cordes fatiguées
Mes doigts sentent la rouille
Il arrive qu'ils s'embrouillent
Comme l'artiste incompris
Moi je travaille, j'écris
Je chante « les coeurs purs »
Mon public, c'est les murs
De chez moi et personne
Ne se lève quand résonne
Ma dernière chanson
Pourtant,j’ai le frisson
Alors soudain la foule
Avec des larmes qui coulent
Emotion authentique
Et voilà mon public
Sous des lueurs électriques
Aux couleurs psychédéliques
Quelqu'un vient m'accueillir
Je salue, puis j'vais dormir
Jouer pour cent, pour dix mille
C'est bien trop difficile
On chante mieux solitaire
On s' dit qu'on a peur de plaire
Oui, mais moi j' le sais bien
Même si je ne vaux rien
Si toi tu peux m'entendre
Si toi tu peux comprendre
Un artiste incompris
Qui travaille, qui écrit
A l'abri de ses murs
Même si les cordes sont dures
Prends ta guitare usée
Aux cordes fatiguées
La rouille au bout de tes doigts
Te dira ça mieux que moi
Tant d'efforts investis
Tant de concerts gratuits
On est des milliers comme ça
A chanter chacun pour soi.
Mais regardes tes amis
Sont déjà tous assis
C'est un public immense
Généreux et, intense
Et le concert démarre
Quand pleure la guitare
La batterie explose
Il se passe quelque chose
Tes doigts de musicien
T'échappent t'y peux plus rien
Et la magie des mots
Fait le reste one man show
|
||||
5. |
||||
6. |
Mon vieux piano
02:47
|
|||
Mon vieux piano
Toi mon vieux piano t’es pas difficile
Quand je te touche tu restes ben tranquille
Même si un jour on s’voit pas
Je sais qu’le lendemain tu n’m’en voudras pas.
Tu vois avec les femmes c’est pas la même chose
On s’voit mais dès fois c’est pas la peine qu’on cause
Y en a qui croit qu’on peut pas s’parler
Mais pourtant tu m’fait bien chanter.
Refrain
Tu peux faire tout c’que tu veux
Même que des fois tu joues mieux
Sous les doigts d’un copain
Nous on n’est pas des jaloux
Vu que tu restes entre nous
Et ça nous fait du bien
Tu vois tous c’que j’ai pu te raconter
Je l’ai chanté et toi tu me l’as fait jouer
Y a quelqu’chose en nous deux
Qui fait que nous sommes vraiment des amoureux
|
||||
7. |
Pour Dublin, pour Bombay
06:35
|
|||
Pour Dublin, pour Bombay
Nandy t’as décollé
Nandy, sans déconner
Pour un vol sans aller
Et sans retour allez
Nandy, pose cet avion
Fais comme si nous avions
Encore beaucoup d’amour
Et des allers-retours
Pour San-Francisco bay
Pour Dublin, pour Bombay
Nandy, caresse-moi
Je ne pense qu’à toi
Dans cet enfer d’acier
Et de béton vibré
Nandy, j’ai ta photo
Dans ma grue tout là-haut
A cinquante mètres du sol
Et l’soir dans mon sous-sol
Nandy, m’laisse pas tomber
Tout ce qu’on a pu gagner
C’est pas pour nous Nandy
Mais pour le p’tit Nandy
Nandy, pose cet avion
Fais comme si nous avions
Encore beaucoup d’amour
Et des allers-retours
Pour San-Francisco bay
Pour Dublin, pour Bombay
|
||||
8. |
Point final
04:17
|
|||
Point final
Je ne voudrais pas vous quitter comme ça, en vrac
Je voudrais avoir le temps au moins de faire mon sac
De ranger mes affaires par ordre d'importance
D'abord mes enfants, mes parents et mes romances
Puis mes chers amis, ceux qui ne m'ont pas quitté,
Ceux qui sont partis devant et ceux que j'ai rejetés.
Les plus beaux jours de ma vie et un jour surtout
Où nous étions tous ensemble à rire de tout.
Les rires lointains des enfants qui jouent sur la plage,
Le vent qui les emporte et moi qui pleure de rage
Avec ce sable qui coule entre mes dix doigts,
Je mesure le temps qui me sépare de toi.
Toi, que je redoute tant, toi le jour du grand départ,
Je sais maintenant pourquoi je n’aime pas les gares.
Un coup de sifflet bref que je n’entendrai pas,
Le train se mettra en route mais je n’y serai pas.
Je serais resté un peu avec le bagagiste
Car j’aurais oublié une petite chose dans ma liste.
Mon livre, mes chères pages si mal rédigées
Mais écrites avec passion et sans corrigé.
Ecrites ligne après ligne et à compte d’auteur
Depuis le premier cri, la toute première heure.
C'est le livre de toute une vie, pas un journal,
Je vous laisse le soin d'y mettre un point final
|
||||
9. |
La rumeur
01:38
|
|||
10. |
Les enfants gris
07:02
|
|||
Les enfants gris
La procession traînait le pas
Tenaillée par le froid, la faim
Traînant les pieds, le profil bas
Dans l’horizon glacé, sans fin
On cherche la couleur
Partout du blanc, du noir, du gris
On cherch’le bonheur…
Partout du blanc, du noir, du gris…
Sur le sol blanc, sous le ciel noir
Ils vont en quête de la couleur
Ils vont, gris com’leur histoire
Ils vont pourtant vers le meilleur
On cherche la couleur
Partout du blanc, du noir, du gris
On cherch’le bonheur…
Partout du blanc, du noir, du gris…
Et puis enfin, vînt le printemps
Enfin, vinrent les longues heures
Car la neige avait fait son temps
L’Hiver nous rend nos couleurs !
C’est toutes les couleurs
C’est du vert, du jaune et du rouge
C’est ça le bonheur !
C’est du vert, du jaune et du rouge…
Et c’est ça le bonheur !
|
Streaming and Download help
If you like Bombay Paris-St Lazare, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp